Via Ferrata Kosovo
Le Kosovo est nouveau dans l’offre de Via Ferrata : la première n’a été ouverte qu’en 2015. Cependant, l’essor rapide des ferratas dans le pays en a fait l’une des principales destinations de la région. Le Kosovo compte aujourd’hui huit Via Ferratas différentes. Quatre se trouvent à Peja, dans les gorges de Rugova, les autres à Deçan, Prizren, dans la région de Ferizaj (en construction), et Via Ferrata Berim dans le nord du pays, à Zubin Potok.
Peja est un véritable paradis pour les Via Ferratas, offrant différents niveaux et longueurs. Via Ferrata Mat est la plus facile, tandis que Marimangat est la plus difficile. Entre les deux se trouvent Via Ferrata Ari, la première construite, et Via Ferrata Shpellat („Les Grottes“).
La vraie question n’est pas laquelle faire, mais laquelle faire en premier ! Toutes les Via Ferratas peuvent être réalisées en cinq jours et offrent d’abord une montée d’adrénaline, puis une progression vers la maîtrise et la sérénité.
Pour commencer, le meilleur choix est Via Ferrata Mat. C’est la plus courte et la plus proche de Peja. Elle longe la rivière et offre une expérience unique grâce à son sentier naturellement creusé dans la roche. Elle se termine près du départ de Ari et Shpellat, qui partagent le même début. Les plus aventureux peuvent combiner Mat + Ari en une seule sortie.
Ensuite, Via Ferrata Shpellat est une excellente expérience : le niveau augmente légèrement et la route traverse des grottes avec de grandes ouvertures offrant des vues magnifiques sur les gorges de Rugova. Pour les débutants, Shpellat ne doit être faite qu’après Mat ou Ari.
Pour compléter votre expérience au Kosovo, il faut faire Via Ferrata Marimangat, la plus difficile. Elle commence par un pont tyrolien spectaculaire à grande hauteur. Le parcours continue le long de la paroi rocheuse, combinant vues et adrénaline. Malgré sa difficulté, les Ferratas de Deçan et Prizren offrent également des expériences uniques.
Cette Ferrata se trouve dans la ville de Deçan, dans la gorge reliant la ville aux pâturages de haute montagne. Le parcours traverse un système de grottes utilisé par les moines pendant des siècles, où l’on peut encore voir des dessins iconographiques.
La montée peut être combinée avec une visite du monastère de Deçan, qui possède certaines des plus belles icônes de la culture chrétienne orientale — notamment la seule représentation connue du Christ tenant une épée. La gorge compte aussi plusieurs restaurants traditionnels ainsi qu’un parc d’aventure situé au Belle Resort, qui dispose d’hébergement et d’une kulla traditionnelle.
À 60 km au sud de Deçan se trouve Prizren, où se situe la Via Ferrata Panorama. Ici, on voit les montagnes de Sharr, alors qu’on était auparavant dans les Montagnes Maudites. La Ferrata offre de superbes vues sur la rivière et la gorge menant vers les villages producteurs de fromage.
La ville elle-même est une expérience : certains l’appellent un „petit Istanbul“ en raison de sa diversité religieuse et de la forteresse dominant la vallée.
Située au nord du pays, près de la frontière serbe, cette Ferrata se trouve dans une chaîne de montagnes complètement différente et dans une région connue pour le grand lac de Gazivoda, qui fournit l’eau potable et alimente les centrales électriques au charbon du Kosovo.
C’est une Ferrata très longue, composée d’un escalier diagonal reliant deux crêtes comme un pont. Les marches ont un style différent, avec un seul pivot au lieu de quatre comme les autres. Le parcours mène d’un plateau boisé au sommet du mont Berim. La région est belle et abrite de nombreux ours — sans jamais avoir connu d’incidents.
Le moyen le plus simple d’arriver au Kosovo est l’aéroport de Prishtina, bien relié à l’Europe occidentale avec EasyJet, Wizz Air, Austrian Airlines, Turkish Airlines, etc.
Un taxi jusqu’à Peja coûte environ 50 €. Avec les bus, il faut aller à Prishtina puis prendre un autre bus vers Peja.
Les trajets entre Peja, Deçan et Prizren sont faciles en bus. Pour rejoindre le départ des ferratas, vous pouvez marcher ou nous laisser organiser le transport.
En Europe occidentale, les Via Ferratas se font rarement avec guide, car leur coût dépasse souvent 500 € par jour. Elles se font plutôt entre amis ou via clubs de montagne.
Au Kosovo, un guide coûte bien moins cher et ajoute beaucoup à l’expérience. Nous ne poussons pas nos clients à en engager un : voici nos conseils honnêtes.
Les grimpeurs expérimentés savent ce qui leur convient. Les débutants, eux, doutent souvent. Un guide réduit le stress, aide à économiser de l’énergie et choisit la bonne Ferrata. Il offre aussi une dimension culturelle.
Si vous êtes un grimpeur habitué au risque, vous n’en avez peut-être pas besoin. Mais il arrive souvent que des clients regrettent de ne pas en avoir pris un.
D’après notre expérience, il y a deux catégories :
– ceux qui ont pris un guide et pensent qu’ils n’en avaient pas besoin,
– et ceux qui n’en ont pas pris et qui, après la sortie, auraient aimé en avoir un.
Via Ferrata signifie „chemin de fer“ en italien. Ce sont des voies équipées de câbles, échelles et ancrages fixes permettant aux non-grimpeurs de progresser en sécurité. Elles ont été utilisées durant la Première Guerre mondiale dans les Dolomites.
Depuis la première Via Ferrata moderne au début du XXe siècle, le concept s’est répandu dans le monde entier.
Dolomites, Italie – berceau de la Via Ferrata
Alpes suisses – vues spectaculaires
Alpes françaises – La Clusaz, Les Arcs
Banff, Canada – routes exceptionnelles
Lake District, Angleterre